Archives du journal 2012-2014

2013, année politique

Le 26 December 2013
Best Of commentaires
Par la rédaction du Télescope

Janvier

- Après Brigitte Fouré (UDI) et Alain Gest (UMP), c'est au tour de Benoît Mercuzot (UMP) de se lancer dans la course à droite à la tête de liste amiénoise.
- Gilles Demailly, lors de ses vœux à la population, ne dit rien de ses intentions pour 2014. Les Amiénois devront attendre encore six mois pour en savoir plus.



Gilles Demailly, lors de la cérémonie des vœux 2013.

Février

- Un nouveau groupe, «Gauche solidaire», se crée au sein de l'assemblée départementale. Ce qui bouscule (un peu) la majorité de gauche.
- Alain Gest, candidat UMP pour la tête de liste d'Amiens, se montre radical sur ses propositions en matière de sécurité, il s'inspire de ce qui existe à Orléans mais oublie les spécificités amiénoises.



Alain Gest (UMP) et ses proches soutiens.

Mars

- Brigitte Fouré et Olivier Jardé, candidats du Nouveau centre (membre de l'UDI) pour la tête de liste à Amiens, se départageront à la faveur d'un sondage.
- Benoît Mercuzot organise des tables rondes pour expliquer ce que doit être, selon lui, le rôle du maire d'Amiens.

Benoît Mercuzot (UMP), lors de sa première table ronde, sur le thème de l'emploi.

- De son côté, Olivier Jardé met à contribution une équipe de «testeurs» pour sonder les Amiénois.
- À gauche, les élus municipaux ex-EELV, Émilie Thérouin et Jean-François, Vasseur, lancent leur site internet participatif Amiens-La-Fabrique.

- Pendant ce temps-là, au conseil général de la Somme, le budget 2013, particulièrement difficile à boucler, fait polémique. Les élus d'opposition dénoncent un budget «hors la loi » et menacent d'un recours au tribunal administratif.



Jérôme Bignon (UMP), Daniel Dubois et Olivier Jardé (UDI), au conseil général de la Somme.

Avril

- Olivier Jardé veut réduire le nombre d'adjoints au maire pour faire des économies. Est-ce utile ? Quels sont les risques ? État des lieux.
- La fédération du Parti socialiste de la Somme met la section amiénoise Léon-Blum sous tutelle. Un bras de fer commence entre le secrétaire de section, Mohamed Boulafrad, et la fédération.

Juin

- Surprise ! Gilles Demailly annonce qu'il ne se représentera pas en 2014.


Gilles Demailly, sur le plateau de France 3 Picardie, le 8 juin.

- La députée Barbara Pompili, parachutée en 2012, semble prendre racine à Amiens, un an après son élection. Entretien.


Barbara Pompili (EELV), députée de la Somme depuis juin 2012.

- Brigitte Fouré remporte son duel sondagier face à Olivier Jardé.
- À gauche du PS, on commence à parler d'une liste alternative pour l'élection municipale d'Amiens.

Juillet

- Le PS se mobilise et renoue avec sa Fête de la rose.


Le PS fait la fête à Rivery, le 29 juin.

- À l'UMP, dans la perspective de l'élection municipale à Amiens, le duel Gest/Mercuzot est remporté par le premier.
- Pendant ce temps-là, le Front national assure vouloir constituer une cinquantaine de listes dans la Somme pour les élections municipales.
- Pascale Boistard, députée et première secrétaire fédérale du PS, annonce qu'elle ne briguera pas le fauteuil de maire d'Amiens.
- L'UDI doit choisir sa tête de liste entre Brigitte Fouré et Hubert de Jenlis mais tarde à faire connaître sa décision.

Août

- Enquête sur les identitaires picards, ce nouveau visage de l'extrême droite.


Un autocollant de Génération identitaire Picardie, posé sur la vitrine d'un restaurant amiénois.

- Comme l'UDI n'arrive pas à se mettre d'accord, Brigitte Fouré et Alain Gest s'unissent et court-circuitent Hubert de Jenlis. Cet accord sème la zizanie à droite.

Septembre

- Hubert de Jenlis retire officiellement sa candidature et dénonce une «machine à perdre».


Hubert de Jenlis jette l'éponge le 11 septembre dernier.

- Le PS va voter pour désigner sa tête de liste. Les quatre premiers à se déclarer sont René Anger, Thierry Bonté, Mohamed Boulafrad et Didier Cardon. Que veulent-ils ? Entretiens.
- Peu après, Maryse Lion-Lec dépose sa candidature. Elle sera suivie de près par Mathieu Zanetti et Acène Guédri. Il y a alors sept candidats.
- Pendant ce temps, au Télescope, on s'interroge sur le véritable pouvoir politique local. Serait-il à la Métropole plutôt qu'à la Ville d'Amiens ? Plutôt, oui.
- Le conseiller municipal communiste Cédric Maisse emmènera une liste autonome du PS lors de l'élection municipale de 2014.


Le communiste Cédric Maisse, entouré de ses premiers soutiens.

Octobre

- Au PS, des candidats à la candidatures se retirent, s'allient. Les jeux d'alliances font des dégâts.
- Premier tour de désignation : René Anger arrive en tête, devant Thierry Bonté. Un second tour aura lieu une semaine après.
- Entre les deux tours, la tension monte d'un cran, deux camps s'affrontent, des insultes fusent.
- Le Parti communiste français (PCF) dit non à une liste Front de gauche au premier tour.
- Au PS, Thierry Bonté remporte le second tour. Il sera tête de liste pour l'élection municipale amiénoise.


Depouillement du second tour interne au PS: Thierry Bonté l'emporte.

Novembre

- À droite, la liste qui sera emmenée par Brigitte Fouré se prépare à coups de réunions publiques.


Brigitte Fouré lors de la première réunion publique de la liste "Rassemblés pour agir".

- Après les divisions, le PS veut se tourner vers l'avenir.

Décembre

- Quels seront les alliés du PS en mars 2014 ? Les mêmes qu'en mars 2008.
- Le Front de gauche se divise. En son sein, le Parti de gauche (PG) et le Parti communiste français (PCF) s'affronteront le temps de l'élection amiénoise.